Dératiseur : formations, coûts et débouchés expliqués

Dératiseur : formations, coûts et débouchés expliqués

Comment devenir dératiseur : formations et qualifications nécessaires

Le métier de dératiseur, aussi appelé technicien hygiéniste, joue un rôle essentiel pour garantir la salubrité des espaces publics et privés. Son travail consiste à lutter contre les nuisibles comme les rats, les souris, les blattes ou encore les punaises de lit. Ce métier, encore peu connu, est réglementé et demande des compétences spécifiques acquises par des formations adaptées.

Le métier de dératiseur : qu’est-ce que c’est exactement ?

Le dératiseur intervient dans divers environnements, tels que les habitations, les entreprises, les restaurants, les hôpitaux ou encore les collectivités locales. Son travail commence par un diagnostic précis pour détecter la présence de nuisibles et évaluer le niveau d’infestation. Ensuite, il met en œuvre des solutions adaptées afin d’éliminer ou repousser ces indésirables. 

Pour cela, il utilise des produits biocides, des pièges et applique des techniques de désinsectisation et de désinfection. Tout cela doit être fait en respectant strictement les normes sanitaires et environnementales en vigueur. Le métier nécessite une bonne condition physique, car les interventions peuvent être exigeantes et parfois réalisées dans des espaces confinés ou en hauteur. De plus, il faut ne pas être sensible aux produits chimiques et ne pas craindre les nuisibles.

Les formations pour devenir dératiseur

Il n’existe pas de diplôme spécifique au métier de dératiseur, mais plusieurs parcours permettent d’acquérir les compétences indispensables. Le CAP Agent de propreté et d’hygiène constitue une première étape, se préparant en deux ans après la classe de troisième. Ce diplôme apporte des bases solides en hygiène et environnement, utiles dans ce domaine. Pour une formation plus approfondie, le Bac professionnel Hygiène, Propreté, Stérilisation s’étale sur trois ans après la troisième et prépare davantage aux exigences techniques et réglementaires du métier.

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Depuis 2024, il est obligatoire d’obtenir le Certibiocide Nuisibles pour pouvoir manipuler et vendre certains produits biocides nécessaires à la lutte contre les nuisibles. Cette formation, d’une durée de trois jours, est indispensable pour exercer légalement. Ceux qui possèdent déjà un Certiphyto bénéficient d’une formation réduite à un jour. 

Par ailleurs, dans certains cas, le CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) peut être demandé, notamment pour la conduite de véhicules ou l’utilisation de plateformes élévatrices en hauteur. Des formations complémentaires sur la sécurité, les risques chimiques ou encore l’électricité peuvent aussi être bénéfiques pour enrichir ses compétences et répondre à des besoins spécifiques.

Où suivre les formations, combien coûtent-elles et quelle est leur durée ?

Dératiseur : formations, coûts et débouchés expliqués

Les diplômes tels que le CAP ou le Bac professionnel peuvent être préparés dans des lycées professionnels, où la formation est généralement gratuite, hors frais de matériel. La formation Certibiocide est proposée par des organismes agréés spécialisés et son coût varie souvent entre 300 et 700 euros selon le prestataire. Certaines entreprises de lutte antiparasitaire offrent également des formations internes à leurs employés. 

Pour le Certibiocide, la formation dure trois jours, sauf pour les détenteurs du Certiphyto, qui ont une session d’un jour. La durée des diplômes CAP et Bac pro est, quant à elle, respectivement de deux et trois ans. Le CACES, s’il est requis, dépend du type d’équipement utilisé et peut varier en durée. Ces formations peuvent parfois être financées par le Compte Personnel de Formation (CPF) ou d’autres dispositifs de prise en charge.

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Les débouchés du métier de dératiseur

Un dératiseur peut travailler au sein d’entreprises spécialisées dans la lutte antiparasitaire, dans les collectivités locales pour des missions de salubrité publique, ou dans de grandes structures telles que les industries agroalimentaires, les hôpitaux ou les hôtels. Il est aussi possible d’exercer en tant qu’autoentrepreneur pour proposer ses services directement aux particuliers ou professionnels. Le métier est particulièrement recherché dans les zones urbaines où les infestations sont fréquentes. Avec de l’expérience, il est possible d’évoluer vers des postes de chef d’équipe ou de responsable technique.

FAQ sur le métier de dératiseur

Quelles sont les conditions pour devenir dératiseur ?

Il faut une bonne condition physique, ne pas être sensible aux produits chimiques, et ne pas craindre les nuisibles. Le respect strict des consignes de sécurité est aussi indispensable.

Quel est le salaire moyen d’un dératiseur ?

Le salaire de départ est souvent autour de 2 100 euros brut par mois. Avec l’expérience, il peut dépasser 2 300 euros mensuels, selon la taille de l’entreprise et le lieu d’exercice.

Existe-t-il des tests pour accéder au métier ?

Il n’y a pas de tests standardisés obligatoires. Toutefois, certaines entreprises peuvent organiser des entretiens ou des tests pratiques pour évaluer les compétences.

Le métier de dératiseur exige des compétences techniques précises. Il demande aussi un engagement fort pour la sécurité et l’hygiène. Le CAP, le Bac professionnel, et surtout la certification Certibiocide sont essentiels pour exercer ce métier légalement. La demande augmente dans les secteurs publics et privés. Ce métier offre de nombreuses opportunités d’emploi et d’évolution. Se former correctement est la meilleure façon de réussir et de s’épanouir dans cette profession importante pour la santé publique.

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